Aujourd’hui, la commercialisation tend à croitre à l’exportation, les pays concernés étant ceux du Moyen-Orient, d’Asie ou d’Amériques.
Les produits réalisés entièrement au sein de l’entreprise, peuvent être créés selon le souhait des clients, et sont proposés à la haute couture et aux créateurs des grandes métropoles.
L’entreprise est divisée en plusieurs secteurs, ayant chacun un rôle à jouer dans la transformation du fil arrivé sur une bobine, pour terminer sous forme de pièces de tissu de 150 cm de large généralement, au moment de la livraison au client.
Aujourd’hui, la société est totalement intégrée, du tissage aux apprêts, avec des contrôles strictes à chaque étape.
L’ourdissage :
Préparation de la chaine : rouleau de la largeur du tissu final, composé de fils enroulés parallèlement les uns aux autres, et qui sera placé derrière le métier à tisser. La préparation de ce rouleau nécessite une technique et des machines spéciales. Il y a deux ourdissoirs sectionnels pouvant se déplacer sur quatre cantres au sein des Soieries Chambutaires.
Tissage :
L’entreprise dispose d’un parc de 24 métiers à tisser dont 16 unis (taffetas, satin, rayure, carreaux) et 8 jacquards (permettant de faire des dessins créés par le croisement des fils entre eux).
C’est à ce stade que se rencontrent les fils de chaine (verticaux) et les fils de trame (horizontaux) pour fabriquer le tissu
Calandrage :
Passage des tissus dans une machine à très haute température (90° à 200° suivant les fils utilisés) pour le fixer.
Autre utilisation de cette machine : impression par transfert. Un papier avec des colorants spéciaux est passé dans la machine en même temps que le tissu, pour l’imprimer.
Visite :
Contrôle des pièces à la sortie du tissage pour déterminer les éventuels défauts, pour mesurer les tissus et organiser les différentes expéditions.